Cette méthode manuelle est un prolongement des doigts du thérapeute, en améliorant le processus de guérison.
Entre le muscle et la peau se trouve une couche de tissus conjonctifs fibreux appelée « fascia ». Après des séances d’entraînements intenses ou des blessures musculo-squelettiques, cette couche de tissus peut développer ce que l’on appelle des adhérences myofasciales.
Grace à la forme spéciale du scrapping, les dysfonctionnements des tissus mous sont localisés avec précision. Cette technique moderne est de nos jours de plus en plus utilisée et particulièrement appréciée grâce à son efficacité et son action non invasive.
Dans le cadre des pathologies de l’appareil locomoteur, les techniques de traitement du fascia par crochet ont prouvé leur efficacité. La bilan palpatoire est la première étape pour mettre en place ce traitement instrumenté pour les tendinopathies, les hypoextensibilités musculaires et les contractures rencontrées quotidiennement en pratique libérale.
La thérapie manuelle trouve un prolongement par les crochets permettant un abord plus précis et plus profond qu’avec la main. Cette pratique nécessite un important travail palpatoire pour obtenir le meilleur effet neurologique, mécanique, hormonal et vasculaire. Les effets mécaniques d’amélioration des plans de glissements tissulaires favorisant ainsi l’homéostasie par action neurovégétative et réflexe.
Comment ça marche ?
La technique a deux fonctions principales : la première est de brisée les densités anormales des tissus comme le tissus cicatriciel et la deuxième est de relancé la guérison en stimulant la circulation sanguine locale puis la formation de nouveaux tissus de collagènes.